Suivi des activités humaines et de l’interface

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Objectifs 

Afin d’appréhender les liens entre les humains et la faune sauvage, mais également plus généralement entre les aires protégées et les systèmes de production situés à leurs périphéries, il est nécessaire de mettre en place des suivis du fonctionnement de ces interfaces et de développer des outils pluridisciplinaires d’investigation des processus en jeu. La diversité des composantes de l’interface conservation-développement, dans un contexte de changements environnementaux et sociétaux, requiert une diversité d’approches. Les suivis sont restreints aux circonscriptions 15, 14, 17 et 13 et à la zone classée de la forêt de Sikumi (Forestry Commission) avec des investigations plus poussées au sein de la circonscription 15 (villages de Magoli, Jwapi, Chezhou, Dingani, Sialwindi, Mambanje notamment).

Dispositifs

♦ Suivi de l’utilisation des ressources naturelles par les villageois, basé sur le suivi des foyers et sur le suivi de placettes témoins dans les zones exploitées (légalement et illégalement) de la Forestry Commission.

♦ Suivi des pratiques agricoles et pastorales.

♦ Suivi des perceptions des villageois associées à la conservation, aux aires protégées, à la faune, au changement environnementaux.

♦ Suivi des interactions faune-humain (principalement éléphant, hyène et babouins), et des réponses aux incidents/accidents associés à la faune.

♦ Suivi des pratiques sanitaires associées au cheptel domestique, et des risques associés à la coexistence avec la faune sauvage.

♦ Suivi de l’abondance des grands mammifères en zone agricole et dans la forêt de Sikumi (Comptages routiers, comptages aux points d’eau, piégeage photographique), ainsi que des communautés indicatrices de changements (oiseaux, insectes).

♦ Suivi du comportement de la faune sauvage en zone agricole et en zone de chasse (collier GPS, observations directes).

♦ Suivis et synthèse des données de prélèvements de chasse et de taille des trophées en collaboration avec l’Autorité des Parcs Nationaux et l’association CAMPFIRE.

♦ Suivi des dispositifs d’actions collectives et des instances de gouvernance des aires protégées (des réunions locales entre parties intéressées à la coordination de la zone de conservation transfrontalière de KAZA).